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Ateliers citoyens

le 17 juillet 2016

Le Revenu Minimum Universel

C’était au temps où le mot prospective1 n’existait pas encore. Les post-its des ateliers Passerelle étaient bien loin ! Mais déjà les réflexions sur une société idéale allaient bon train. C’était il y a 500 ans, l’utopie de l’Anglais Thomas More posait les bases de ce monde rêvé. Un monde qui devait, entre autres, permettre d’« assurer l’existence à tous les membres de la société ».

Cinq siècles plus tard, le penseur humaniste a fait des petits et ce précurseur du communisme a réussi la prouesse de ratisser large. Des chantres du capitalisme aux défenseurs de l’État providence, de la gauche progressiste à la droite libérale, l’idée d’un revenu pour chaque citoyen séduit, de tous bords, de tous côtés. Au point même que, cinq siècles après sa genèse, dans certaines régions de monde, on est passé de l’idée à l’action. De la définition de ce revenu à ses conditions d’attribution, c’est un modèle de société que les participants au groupe Passerelle ont fait le pari de (re) penser. Un modèle qui s’intéresserait, pêlemêle, à la place donnée au travail, aux solidarités, aux notions d’égalité, d’équité, de partage et aux implications économiques de ce nouvel ordre. Il revenait alors aux participants de choisir leurs ingrédients pour imaginer leur recette d’avenir. Comme au temps des grimoires… et de Thomas More.

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