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le 5 février 2019

Retour sur la diffusion du film « Nul Homme n’est une île »

Vous étiez une centaine à vous être déplacés jeudi 31 janvier 2019 pour assister à la projection du film de dominique Marchais  » Nul Homme n’est une île ». Merci pour l’accueil que vous avez réservé au film ainsi qu’à son réalisateur.


Rendre vivant pour le citoyen le monde où siège sa citoyenneté
John Grierson, réalisateur britannique, 1930

Quotation

Un tournage au delà des montagnes

Nul Homme n’est une île n’est donc pas le coup d’essai de Dominique Marchais qui tisse une histoire , film après film.  L’histoire commence réellement en 2010 avec le film documentaire : « Le temps des grâces », une enquête sur le monde agricole aujourd’hui, puis il s’intéresse aux mutation du paysage et à leurs conséquences sur l’écosystème avec « La ligne de partage des eaux » en 2014 et enfin, Nul Homme n’est une île sorti en 2018 continue dans cette recherche de sens à nos paysages, cher à Dominqiue Marchais.

Si les deux derniers documentaires du réalisateur ont été tournés en France, Dominique Marchais est passé cette fois-ci de l’autre côté des Alpes, en Suisse, Autriche et Sicile.

Il donne la parole à des gens qui font vivre et qui vivent leur territoire. Au travers d’initiatives locales basées sur la coopération, l’entraide, les circuits courts, mais aussi le repeuplement des villages, Nul Homme n’est une île met en lumière de nouveaux modèles économiques mais aussi politiques.
Alors que nous sommes toutes et tous perdu.e.s dans un monde de plus en plus numérique, le film remet à l’honneur la matière, la terre, les éléments, qui créent du lien réel.

En partant du postulat que de l’appartenance naît le désir d’engagement, Dominique Marchais démontre qu’il est primordial de recréer du lien entre les gens et les lieux qu’ils occupent. L’architecture, très présente tout au long du film a , sur ce point, un rôle très important à jouer.

Celui ou celle qui appartient à un territoire s’engage, et là se met en place un cercle vertueux. Au-delà de prendre part ou de contribuer, les personnes présentées dans Nul homme n’est une île « apportent » à leur territoire, ils l’enrichissent et pas seulement d’un point de vue économique. Apporter à son territoire c’est aussi pouvoir transmettre et c’est là qu’apparaît le changement social, le vrai.

Nous ne vous en dirons pas plus si vous n’avez pas vu le film et vous invitons grandement à le faire tant il est riche d’enseignement et de bon sens.

int(2081)

Et en France ?

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